En 1670, dom Pérignon, un moine de l'abbaye bénédictine d’Hautvillers est le premier à s'essayer à l'assemblage de plusieurs moûts de raisin, ce qui améliore la qualité du vin et en fait disparaître certains défauts.
Quelques années plus tard, il introduira l'emploi du bouchon de liège maintenu à la bouteille par une ficelle de chanvre imprégnée d'huile, ce qui permet au vin de garder sa fraîcheur et sa mousse.
L'homme, décidemment peu avare d'innovation, fait renforcer les bouteilles en adoptant un verre plus épais pour éviter que la bouteille n'explose sous la force de l'effervescence du vin.
Les crayères près de son abbaye seront utilisées pour conserver le champagne à température et humidité constante.
La première cuvée Dom Pérignon a été élaborée avec un vin de 1921 a été commercialisée à partir de 1935. Le millésime 1921 fut pour les champagnes, en général, la meilleure année de tous les temps, le deuxième meilleur millésime est celui de 1928.
En 2004, 17 flacons issus de la cave du milliardaire Duke, fondateur de l'American Tobacco Company, furent vendues aux enchères chez Christie's. Selon Richard Geoffroy, le chef de cave de Dom Pérignon, ce millésime de 1921 «développait un bouquet unique de bois de santal, de vanille et de praline».
Près de 350 ans après les premiers champagnes élaborés par Pierre Pérignon, la maison Dom Pérignon perpétue cette approche visionnaire, celle du véritable luxe: la réinvention permanente de l'exceptionnel. C'est cet esprit qui inspire Richard Geoffroy, Chef de Cave du champagne Dom Pérignon, lorsqu'il crée un nouveau Vintage Dom Pérignon. Selon ses propres mots, «les raisins ne sont jamais les mêmes d'une année à l'autre. Si une récolte ne répond pas aux critères de Dom Pérignon, il n'y aura pas de millésime cette année-là. Il ne s'agit pas d'un jugement de valeur, mais d'une vision esthétique».