La cuvée de prestige de la maison Clicquot
La Grande Dame est le symbole de ce que la maison de champagne Veuve Clicquot sait faire de mieux. C’est une cuvée qui est totalement axée sur la pureté, la minéralité et la complexité. C’est un champagne qui est le fruit de l’assemblage méticuleux des 8 grands terroirs historique de la maison, à savoir Verzy, Verzenay, Bouzy, Ambonnay, Aÿ pour le pinot noir et Mesnil sur Oger, Oger et Avize pour le chardonnay. Chaque millésime de La Grande Dame ne comporte toutefois pas nécessairement ces 8 crus, mais parfois seulement 5 ou 6. C’est un champagne qui passe un minimum de 7 ans dans les caves de la maison, mais qui conserve une grande fraicheur, une grande jeunesse à l’image de Madame Clicquot.
L’élégance de madame Clicquot
C’est en 1972, lors du bicentenaire de sa naissance, que la maison Clicquot décide de rendre hommage à Barbe-Nicole Clicquot-Ponsardin en lui dédiant une cuvée de prestige. Le nom de la cuvée tombe comme une évidence : La Grande Dame. Pour sa première édition, c’est le millésime 1962 qui est choisi. Une première Grande Dame élaborée en quantité extrêmement faible. C’est seulement à partir du second flacon, le Vintage 1966, que La Grande Dame est diffusée à travers le monde de façon plus conséquente. C’est en 1985 que la maison décide de donner ce flacon si particulier à sa cuvée de prestige, un flacon aux formes girondes.
Tout Veuve Clicquot
Elaborée de façon relativement confidentielle (350 000 bouteilles), la cuvée La Grande Dame est considéré comme le bijou de la maison, c’est un champagne qui est chéri par les chefs de cave qui se sont succédés à son chevet. Ils ont ciselé une cuvée élégance, pure et complexe. Le millésime 2004 qui vient de succéder au 1998 incarne à la perfection ce défi et cette volonté. Certains s’étonneront de ne pas voir La Grande Dame présentée dans le millésime 2002, certainement l’un des plus beaux de la décennie passée. Mais Dominique Demarville, le Chef de cave de la maison de champagne Veuve Clicquot explique que cette vendange était très puissante presque opulente, un style éloignée de celui de La Grande Dame. Des stocks conséquents dans les millésimes précédents avaient aussi encouragés la maison à faire l’impasse sur ce millésime.