L’élaboration du champagne casher est un art qui allie tradition religieuse et savoir-faire viticole. Cet article vous invite à découvrir le processus méticuleux et les normes élevées qui président à la création d’un champagne conforme aux prescriptions du judaïsme. De la vendange à la vinification, chaque étape est supervisée avec une attention toute particulière par un rabbin, garantissant ainsi que le champagne non seulement respecte les lois de la cacherout, mais excelle également en qualité.

Une élaboration sous un strict contrôle

Élaborer du champagne casher demande une grande exigence et de nombreuses précautions. Cela commence dès le raisin cueilli et livré au pressoir. Seul un juif pratiquant peut manipuler les bouteilles et valider le fait que toutes les conditions nécessaires à l’élaboration du champagne casher soient réunies.

Et premier point qui est scruté à la loupe :

  • L’hygiène : Le matériel de vinification est méticuleusement purifié par le rabbin lui-même qui procède à la cacherisation des pressoirs, tuyaux, cuves…

Ensuite à toutes les étapes de la vinification, le rabbin doit être présent et veillez à ce qu’aucun non-juif ne manipule les bouteilles de champagne. Le rabbin est conseillé par les équipes chargées habituellement de la vinification afin que la qualité gustative du champagne soit irréprochable.

Les 4 signes distinctifs du champagne casher

Certaines bouteilles de champagne casher sont dites Mévushal, ce qui signifie qu’elles peuvent être ouvertes par un non-juif et néanmoins rester casher. Cela est le cas quand les bouteilles ont été flashpasteuriser par le rabbin, c’est-à-dire passer à une température de 89°c pendant un centième de seconde.

Une bouteille de champagne casher est identifiable grâce au logo du Beth Din ou le logo KBDP que l’on va retrouver sur le bouchon, l’étiquette, la capsule et la collerette.